Paroles
La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
Peu de tendresse, le temps presse
Si je pars, ma musique elle reste
J’parle de vérités peut-être de la tienne
Clin d’œil au sourire, des cœurs qui saignent
J’cherche plus les mots, ils viennent d’eux-mêmes
J’interprète la douleur qui nous hante
Tristesse et joie en nous se fréquentent, dès la naissance la mort lente
J’me raconte, dans le miroir j’nous voie, j’sens que ton âme me reçoit
Ici chez toi ou dans la ture-voi
Tous égaux, avec ou sans ego
P’t’être pas le même kilométrage de pêchés, on meurt pas ex æquo
Si t’as pas la foi, entre nous y’a quiproquo
Si le ghetto a des oreilles, c’est pour kiffer mes propos
J’ai pris mon public entre quatre yeux en concert
Né pour vous tourner mes pages, pas le genre de type qu’on cerne
En ce qui me concerne, mal aimé pour ça qu’on s’aime
On n’est jamais mieux servi que par soi-même
Conscient que chaque jour que Dieu laisse est une chance
J’suis auteur, victime à la fois, mon ambulance
Éduqué par l’absence de l’affection maternelle
Il s’agit de mendier de l’amour, rembourser le naturel
J’ai pleuré la mère en retrouvant le paternel
Y’a que maintenant que j’ai découvert l’enfant bloqué en moi-même
La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
Peu de tendresse, le temps presse
Si je pars, ma musique elle reste
J’prends tout c’que Dieu me donne
La réussite, les épreuves, les MC font ce qu’ils peuvent
J’ai la barre au microphone
C’que tu ressens, c’est pas le son mais la vie qui sonne
J’prends tout c’que Dieu me donne
La réussite, les épreuves, les MC font ce qu’ils peuvent
J’ai la barre au microphone
C’que tu ressens, c’est pas le son mais la vie qui sonne
Ma vie, mon rap s’entrechoquent
Les amis on les choque
Les ennemis on les pare-choque
J’compte sur Dieu et mon machtok
Trop chaud pour les vieux schnoks
J’suis un reur-ti, mon rap a mis la rue en cloque
J’reconnais mes petits
Qui veut m’mettre à l’amende servira d’exemple
Tellement j’la rends folle, la jalousie t’invente de ces conneries
Rien qu’ça jacte, ça tchat, l’impact du succès
J’en profite pas même quand y’a d’la chatte
Mon compte en banque est moins blindé que mon bloc notes
Pourtant j’ai assez d’euros pour être joyeux avec des menottes
Pas besoin d’faire de talk-show, juste une cover
Sans être parti j’reviens manger, changez les couverts
J’rappe à visage découvert, le Parisien m’a grillé
Mets des lunettes de soleil en concert, ça va briller, bébé, ça va crier
J’rappe mieux que toi, essaie de pas l’oublier
J’casse des murs, et l’putain de rap de l’immobilier
J’frappe toujours le premier, à quoi bon sert discuter?
On t’aime pour ce qu’t’as, on t’déteste pour c’que t’es
J’me suis fait tout seul, j’traine et parle tout seul
J’me fais la passe et marque tout seul
J’ai de leçons à recevoir de personne
Pour m’en sortir y’a que la zique
Les sports violents, l’illicite et j’enchaîne les classiques
Y’a pas d’il assure plus, c’que j’fais c’est du surplus
Et même mes habitudes ne me suivent plus
La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
Peu de tendresse, le temps presse
Si je pars, ma musique elle reste
La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
Peu de tendresse, le temps presse
Si je pars, ma musique elle reste