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Rohff – La Puissance – 2005

    Paroles

    La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
    J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
    On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
    Peu de tendresse, le temps presse
    Si je pars, ma musique elle reste

    J’parle de vérités peut-être de la tienne
    Clin d’œil au sourire, des cœurs qui saignent
    J’cherche plus les mots, ils viennent d’eux-mêmes
    J’interprète la douleur qui nous hante
    Tristesse et joie en nous se fréquentent, dès la naissance la mort lente
    J’me raconte, dans le miroir j’nous voie, j’sens que ton âme me reçoit
    Ici chez toi ou dans la ture-voi
    Tous égaux, avec ou sans ego
    P’t’être pas le même kilométrage de pêchés, on meurt pas ex æquo
    Si t’as pas la foi, entre nous y’a quiproquo
    Si le ghetto a des oreilles, c’est pour kiffer mes propos
    J’ai pris mon public entre quatre yeux en concert
    Né pour vous tourner mes pages, pas le genre de type qu’on cerne
    En ce qui me concerne, mal aimé pour ça qu’on s’aime
    On n’est jamais mieux servi que par soi-même
    Conscient que chaque jour que Dieu laisse est une chance
    J’suis auteur, victime à la fois, mon ambulance
    Éduqué par l’absence de l’affection maternelle
    Il s’agit de mendier de l’amour, rembourser le naturel
    J’ai pleuré la mère en retrouvant le paternel
    Y’a que maintenant que j’ai découvert l’enfant bloqué en moi-même

    La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
    J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
    On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
    Peu de tendresse, le temps presse
    Si je pars, ma musique elle reste

    J’prends tout c’que Dieu me donne
    La réussite, les épreuves, les MC font ce qu’ils peuvent
    J’ai la barre au microphone
    C’que tu ressens, c’est pas le son mais la vie qui sonne

    J’prends tout c’que Dieu me donne
    La réussite, les épreuves, les MC font ce qu’ils peuvent
    J’ai la barre au microphone
    C’que tu ressens, c’est pas le son mais la vie qui sonne

    Ma vie, mon rap s’entrechoquent
    Les amis on les choque
    Les ennemis on les pare-choque
    J’compte sur Dieu et mon machtok
    Trop chaud pour les vieux schnoks
    J’suis un reur-ti, mon rap a mis la rue en cloque
    J’reconnais mes petits
    Qui veut m’mettre à l’amende servira d’exemple
    Tellement j’la rends folle, la jalousie t’invente de ces conneries
    Rien qu’ça jacte, ça tchat, l’impact du succès
    J’en profite pas même quand y’a d’la chatte
    Mon compte en banque est moins blindé que mon bloc notes
    Pourtant j’ai assez d’euros pour être joyeux avec des menottes
    Pas besoin d’faire de talk-show, juste une cover
    Sans être parti j’reviens manger, changez les couverts
    J’rappe à visage découvert, le Parisien m’a grillé
    Mets des lunettes de soleil en concert, ça va briller, bébé, ça va crier
    J’rappe mieux que toi, essaie de pas l’oublier
    J’casse des murs, et l’putain de rap de l’immobilier
    J’frappe toujours le premier, à quoi bon sert discuter?
    On t’aime pour ce qu’t’as, on t’déteste pour c’que t’es
    J’me suis fait tout seul, j’traine et parle tout seul
    J’me fais la passe et marque tout seul
    J’ai de leçons à recevoir de personne
    Pour m’en sortir y’a que la zique
    Les sports violents, l’illicite et j’enchaîne les classiques
    Y’a pas d’il assure plus, c’que j’fais c’est du surplus
    Et même mes habitudes ne me suivent plus

    La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
    J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
    On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
    Peu de tendresse, le temps presse
    Si je pars, ma musique elle reste

    La puissance dès qu’j’arrive, sent la rage de vivre
    J’respire mon époque, ma vie mon rap s’entrechoquent
    On m’aime, on me déteste, plus j’ai mal, plus j’progresse
    Peu de tendresse, le temps presse
    Si je pars, ma musique elle reste

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