Paroles
Près du lac vert
où soufflaient les vents contraires
La lumière y était pourtant douce et claire
Et l’amour éphémère.
Près du feuillage
où soufflaient le vent d’orage
Les nuages sont venus cacher le paysage
Obscurcir et noyer dans l’ombre mon rivage
Tu chassais les gouttes de pluie
Qui perlaient mon manteau gris
Mais dans la clairière où couraient les mauvaises herbes
Entre deux pierres mon cœur est venu se perdre.
Près du lac vert
sur la montagne solitaire
Dans les airs soudain des fleurs mauves s’élevèrent
Pour conjurer le ciel et oublier le tonnerre.