Paroles
Elle se baladait en chantant la, la, la quand
Je l’ai rencontrée j’aurais aimé être Lacan
Dés les premiers rapports, elle me fit du mal
J’étais le mâle et la femelle fait mal
Dieu sait qu’elle, sait quelles, séquelles
Acide et douce telle la citronnelle
La miss me laisse, par son acte, con
J’ordonne l’abscisse mais cela reste abscons
J’ai un esprit sain dans un corps très sain
Je fais le bien mais elle est allée voir plus loin
J’en garde des séquelles mais je sais qu’elle sait
Que le silence est d’or, et dort, alors je me tais
Sur la plage des costauds jouent aux dominos
Elle me fait constater que j’ai moins d’abdominaux
Que je n’ai pas les triceps de Sylvester Stallone
Mais ça me froisse le cortex « Je m’appelle Claude »
Dieu sait qu’elle, sait quelles, séquelles
Vive ou vivote dans mes aires sensorielles
Pourtant classé non-macho, je n’étais pas collabo
Des mythes d’infériorité dont te taxait Rousseau
Mais Miss me nomme Lilliput comme chez Swift
Du fait de mon mètre soixante-dix-huit
Oh, belle, elle est belle, elle est bonne, elle a du bol la demoiselle
Elle se trouvait des défauts, je trouvais qu’elle était belle
J’en garde des séquelles mais je sais qu’elle sait
Que le silence est d’or, et dort, alors je me tais
Le silence
Aujourd’hui, je sais que j’ai été un imbécile
Elle était presque ma presqu’île
Les beaux parleurs ont beau parler
La belladone reste à mes yeux de toute beauté
Seul Dieu sait quelles sont les séquelles
Incrustées dans ses yeux de miel
J’ai tenté de répondre à ses besoins
En m’inspirant du fin du fin
Cela fait des années que je suis classé dans les bons
Mais bon, le son de son silence me fait monter d’un demi-ton
Elle m’inspire
Tout comme le souvenir de son sourire
J’en garde des séquelles mais je sais qu’elle sait
Que le silence est d’or, et dort, alors je me tais
Le silence