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Marc Toesca – Femmes du monde – 1987

    Paroles

    Très loin là-bas dans un pays d’Afrique
    Une vieille femme s’endort
    Elle est toute seule dans sa maison de briques
    Et seule, elle attend la mort

    Ô vieille femme, trop faible et trop pure
    Qui a usé de son sang
    Toute la force qu’ici la nature
    Ne peut donner à son enfant

    Très loin là-bas dans une ville en flammes
    Perdue au coin d’une rue
    Une femme en noir cachée sous son grand voile
    Pleure ses deux fils disparus

    On lui a dit qu’ils ont rejoint leur père
    Là-haut dans son paradis
    Elle paye cher le prix de cette guerre
    De son amour et de leurs vies

    Oh femmes du monde, blanches ou noires
    Vous êtes la force et l’espoir
    Oh femmes du monde, blanches ou noires
    Femmes du monde

    Très loin là-bas sous une dictature
    En silence, elles ont défilé
    Malgré la douleur et malgré leurs blessures
    Sans cesse, elles ont espéré

    Le retour d’un fils ou le retour d’un frère
    Que de leur force elles ont aimé
    Ce n’est pas un homme au pouvoir militaire
    Qui les fera un jour reculer

    Oh femmes du monde, blanches ou noires
    Vous êtes la force et l’espoir
    Oh femmes du monde, blanches ou noires
    Femmes du monde