Paroles
Y’a des lumières de banlieue qui m’ramènent loin en arrière.
C’est ma mémoire qui prend feu en embrassant la poussière.
Tu t’es tirée sans dire un mot, te fatigue pas, j’ai compris.
T’as pas besoin d’me faire des signaux, je sais marcher dans la nuit.
Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air
D’un fou, d’un junk’ ou d’un paumé.
J’ai de la buée plein mes verres et ça m’empêche de rêver.
Assis dans cet ascenseur aux onze étages aller-r’tour
Juste pour oublier mon cœur, j’t’ai tout laissé dans la cour
Et j’t’imagine devant la télé, pop-corn et jeans, tu raffoles.
J’ai beau vouloir effacer, c’est pas pour ça que j’rigole.
Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air
D’un fou, d’un junk’ ou d’un paumé.
J’ai de la buée plein mes verres et ça m’empêche de rêver.
J’ai r’vu Lola et les autres, ils sont toujours aussi bons.
Ils disent que tout est ta faute, ils voudraient t’mettre en prison.
Moi, j’pense à tout à la fois, j’les écoute plus, ils m’font mal.
J’ai seulement besoin de toi, t’aurais pas dû t’faire la malle.
Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air
D’un fou, d’un junk’ ou d’un paumé.
J’ai de la buée plein mes verres et ça m’empêche de rêver.
Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air
D’un fou, d’un junk’ ou d’un paumé.
J’ai de la buée plein mes verres et ça m’empêche de rêver.