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Francis Cabrel – Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai – 1994

    Paroles

    Mon enfant nue sur les galets
    Le vent dans tes cheveux défaits
    Comme un printemps sur mon trajet
    Un diamant tombé d’un coffret
    Seule la lumière pourrait
    Défaire nos repères secrets
    Où mes doigts pris sur tes poignets
    Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
    Et quoique tu fasses
    L’amour est partout où tu regardes
    Dans les moindres recoins de l’espace
    Dans le moindre rêve où tu t’attardes
    L’amour comme s’il en pleuvait
    Nu sur les galets

    Le ciel prétend qu’il te connaît
    Il est si beau c’est sûrement vrai
    Lui qui ne s’approche jamais
    Je l’ai vu pris dans tes filets
    Le monde a tellement de regrets
    Tellement de choses qu’on promet
    Une seule pour laquelle je suis fait
    Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
    Et quoique tu fasses
    L’amour est partout où tu regardes
    Dans les moindres recoins de l’espace
    Dans le moindre rêve où tu t’attardes
    L’amour comme s’il en pleuvait
    Nu sur les galets

    On s’envolera du même quai
    Les yeux dans les mêmes reflets
    Pour cette vie et celle d’après
    Tu seras mon unique projet
    Je m’en irai poser tes portraits
    À tous les plafonds de tous les palais
    Sur tous les murs que je trouverai
    Et juste en dessous, j’écrirai
    Que seule la lumière pourrait

    Et mes doigts pris sur tes poignets
    Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

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