Paroles
D’avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D’avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues passer inaperçu
D’être tombé plus bas que la poussière
Et à la terre entière, en vouloir puis se taire
D’avoir laissé jusqu’à sa dignité
Sans plus rien demander qu’on vienne vous achever
Et un jour, une femme dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force, recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Jour après jour, vous redonne confiance, de toute sa patience
Vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l’envie d’être
Ce qu’elle attend de vous
Et un jour, une femme dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force, recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes, vos plaies les plus profondes
Et un jour, cette femme met sa main dans la vôtre
Pour vous parler d’un autre parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle-même, vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde, par l’amour qu’elle inonde
Et un jour, cette femme dont le regard vous touche
Porte jusqu’à sa bouche le front d’un petit monde
Et jusqu’au bout de soi, lui donne tout ce qu’elle a
Chaque pas, chaque seconde, et jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde, jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde, parce qu’elle porte le monde