Aller au contenu

Amstrad CPC 464 et 6128 – Compilation de publicités – 1987 à 1991

    L’Amstrad CPC 464 est un ordinateur personnel britannique de la gamme Amstrad CPC, à affichage couleurs ou monochrome vert, comportant 64 ko de RAM, 32 ko en ROM et utilisant le langage Locomotive BASIC 1.0, considéré par certains passionnés comme le meilleur BASIC ayant jamais existé.

    Cet ordinateur, conçu pour l’utilisation familiale (il coûtait 3 500 FF), répondait au lancement des ZX Spectrum, Oric 1 et Commodore 64 respectivement par Sinclair, Oric Corporation et Commodore. L’Amstrad CPC 464 sorti en septembre 1984 en France a connu un immense succès : il s’en vendait 20 000 par mois pour un total d’un million d’exemplaires1. Il a fait disparaître beaucoup d’ordinateurs et a peut-être marqué la fin d’une époque. Son succès fut tel que plus d’une dizaine de magazines spécialisés furent créés, dont le plus fameux, Amstrad Magazine. Pour la première fois, une seule fiche secteur était nécessaire, écran et unité centrale s’alimentaient directement sans adaptateur encombrant et deux fiches seulement reliaient les deux éléments entre eux, la mise en fonction était immédiate. C’est peu après le succès commercial du 464 qu’est apparu AMSDOS. CP/M qui était antérieur au 464 a été transposé sur cet ordinateur.

    L’Amstrad CPC 6128 est une évolution de l’Amstrad CPC 464 à l’intérieur de la gamme des Amstrad CPC. Il disposait du même processeur Z80 à 4 MHz, mais était doté de 128 ko de mémoire vive (dont 64 ko de mémoire paginée) au lieu de 64 ko, et de 48 ko de mémoire morte au lieu de 32 ko. En plus, il disposait d’un lecteur de disquette 3 pouces dont la capacité pouvait aller jusqu’à 178 ko par face, beaucoup plus rapide que le lecteur de cassette, et intégrait le Locomotive Basic 1.2 en mémoire morte au lieu de la version 1.0 du 464. Il était livré avec des disquettes comportant deux versions du système d’exploitation CP/M (CP/M 2.2 et CP/M 3+) et de nombreux utilitaires.

    Dérivé du CPC 464, le CPC 6128 disposait en pratique de moins de mémoire vive accessible pour l’utilisateur BASIC que son prédécesseur. D’une part les 128 ko de mémoire vive étaient en réalité constitués de 64 ko de mémoire paginée, d’autre part son système d’exploitation chargeait le pilote du lecteur de disquettes en plus du pilote du lecteur de cassettes.