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Les Rita Mitsouko – Marcia Baila – 1984

    Paroles

    Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
    Du polystyrène expansé à ses pieds
    Oh, Marcia danse avec des jambes
    Aiguisées comme des couperets
    Deux flèches qui donnent des idées, des sensations
    Marcia, elle est maigre
    Belle en scène, belle comme à la ville
    La voir danser me transforme en excité

    Oh, Moretto, comme ta bouche est immense
    Quand tu souris et quand tu ris
    Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
    Quel est donc ce froid que l’on sent en toi?

    Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia
    C’est la mort qui t’a consumée, Marcia
    C’est le cancer que tu as pris sous ton bras
    Maintenant, tu es en cendres, cendres
    La mort, c’est comme une chose impossible
    Et même à toi qui est forte comme une fusée
    Et même à toi, qui es la vie même, Marcia
    C’est la mort qui t’a emmenée

    Marcia danse un peu chinois
    La chaleur dans les mouvements d’épaules
    À plat comme un hiéroglyphe inca de l’opéra
    Avec la tête elle danse aussi très bien
    Et son visage danse avec tout le reste
    Elle a cherché une nouvelle façon et l’a inventée

    Oh-oh, c’est elle, la sauterelle
    La sirène en mal d’amour
    Le danseur dans la flanelle ou le carton

    Oh, Moretto, comme ta bouche est immense
    Quand tu souris et quand tu ris
    Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
    Quel est donc ce froid que l’on sent en toi?

    Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia
    C’est la mort qui t’a consumée, Marcia
    C’est le cancer que tu as pris sous ton bras
    Maintenant, tu es en cendres, cendres
    La mort, c’est comme une chose impossible
    Et même pour toi, qui es la vie même, Marcia
    Et même à toi qui est forte comme une fusée
    C’est la mort qui t’a emmenée

    Marcia
    Marcia
    Marcia
    Marcia
    Marcia
    Marcia

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