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Suprême NTM – Qu’est-ce qu’on attend – 1996

    Paroles

    Mais qu’est-ce, mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?
    Les année passent, pourtant tout est toujours à  sa place
    Plus de bitume donc encore moins d’espace
    Vital et nécessaire à  l’équilibre de l’homme
    Non personne n’est séquestré, mais s’est tout comme
    C’est comme de nous dire que la France avance alors qu’elle pense
    Par la répression stopper net la délinquance
    S’il vous plaît, un peu de bon sens
    Les coups ne régleront pas l’état d’urgence
    A coup sûr…
    Ce qui m’amène à  me demander

    Combien de temps tout ceci va encore durer
    Ca fait déjà  des années que tout aurait dû péter
    Dommage que l’unité n’ait été de notre côté
    Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
    La guerre des mondes vous l’avez voulue, la voilà 
    Mais qu’est-ce, mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?
    Mais qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?

    Je n’ai fait que vivre bâillonné, en effet
    Comme le veut la société, c’est un fait
    Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l’allégresse

    Pour que notre jeunesse d’une main vengeresse
    Brûle l’état policier en premier et
    Envoie la république brûler au même bûcher,
    Ouais !
    Notre tour est venu, à  nous de jeter les dés
    Décider donc mentalement de s’équiper
    Quoi t’es mirro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m’entends pas
    Je crois plutôt que tu ne t’accordes pas vraiment le choix
    Beaucoup sont déjà  dans ce cas

    Voilà  pourquoi cela finira dans le
    désarroi
    Désarroi déjà roi, le monde rural en est l’exemple
    Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l’agonie lente
    C’est pourquoi j’en attente aux putains de politiques incompétentes

    Ce qui a diminué la France
    Donc l’heure n’est plus à  l’indulgence
    Mais aux faits, par le feu, ce qui à  mes yeux semble être le mieux
    Pour qu’on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux

    Dorénavant la rue ne pardonne plus
    Nous n’avons rien à  perdre, car nous n’avons jamais rien eu …
    A votre place je ne dormirais pas tranquille
    La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
    Pas pour faire la fête, qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu
    Allons à  l’Elysée, brûler les vieux

    Et les vieilles, faut bien qu’un jour ils paient
    Le psychopathe qui sommeil en moi se réveille
    Où sont nos repères ?
    Qui sont nos modèles ?
    De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
    Brisé les rêves, tari la sève de l’espérance.
    Oh ! quand j’y pense
    Il est temps qu’on y pense, il est temps que la France
    Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
    Fasse de ces hontes des leçons à  bon compte
    Mais quand bien même, la coupe est pleine
    L’histoire l’enseigne, nos chances sont vaines
    Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
    Ou ne draine même, encore plus de haine
    Unissons-nous pour incinérer ce système

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