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Jean-Jacques Goldman – Je marche seul – 1985

    Paroles

    Comme un bateau dérive
    Sans but et sans mobile
    Je marche dans la ville
    Tout seul et anonyme

    La ville et ses pièges
    Ce sont mes privilèges
    Je suis riche de ça
    Mais ça ne s’achète pas

    Je m’en fous
    Je m’en fous
    De tout
    De ces chaînes qui pendent à nos cous
    Je m’enfuis
    J’oublie
    Je m’offre une parenthèse, un sursis

    Je marche seul
    Dans les rues qui se donnent
    Et la nuit me pardonne, je marche seul
    En oubliant les heures
    Je marche seul
    Sans témoin, sans personne
    Que mes pas qui résonnent, je marche seul
    Acteur et voyeur

    Se rencontrer, séduire
    Quand la nuit fait des siennes
    Promettre sans le dire
    Juste des yeux qui traînent

    Quand la vie s’obstine
    En ces heures assassines
    Je suis riche de ça
    Mais ça ne s’achète pas

    Je m’en fous
    Je m’en fous
    De tout
    De ces chaînes qui pendent à nos cous
    Je m’enfuis
    J’oublie
    Je m’offre une parenthèse, un sursis

    Je marche seul
    Dans les rues qui se donnent
    Et la nuit me pardonne, je marche seul
    En oubliant les heures
    Je marche seul
    Sans témoin, sans personne
    Que mes pas qui résonnent, je marche seul
    Acteur et voyeur

    Je marche seul
    Quand ma vie déraisonne
    Quand l’envie m’abandonne, je marche seul
    Pour me noyer d’ailleurs

    Je marche seul
    Dans les rues qui se donnent
    Et la nuit me pardonne, je marche seul
    En oubliant les heures
    Je marche seul
    Sans témoin, sans personne
    Que mes pas qui résonnent, je marche seul
    Acteur et voyeur

    Je marche seul
    Dans les rues qui se donnent
    Et la nuit me pardonne, je marche seul
    En oubliant les heures
    Je marche seul
    Sans témoin, sans personne

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