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Francis Cabrel – Samedi soir sur la terre – 1995

    Paroles

    Il arrive, elle le voit, elle le veut
    Et ses yeux font le reste
    Elle s’arrange pour mettre du feu
    Dans chacun de ses gestes
    Après c’est une histoire classique
    Quelle que soit la fumée
    Quelle que soit la musique
    Elle relève ses cheveux, elle espère qu’il devine
    Dans ses yeux de figurine
    Il s’installe, il regarde partout
    Il prépare ses phrases
    Comme elle s’est avancée un peu
    D’un coup leurs regards se croisent
    Après c’est une histoire normale
    Le verre qu’elle accepte, les sourires qu’il étale
    En s’approchant un peu, il voit les ombres fines
    Dans ses yeux de figurine

    Pas la peine que je précise
    D’où ils viennent et ce qu’ils se disent
    C’est une histoire d’enfant
    Une histoire ordinaire
    On est tout simplement, simplement
    Un samedi soir sur la terre

    Ils se parlent, ils se frôlent, ils savent bien
    Qu’il va falloir qu’il sortent
    Ils sont obligés de se toucher
    Tellement la musique est forte
    Après, c’est juste une aventure
    Qui commence sur le siège arrière d’une voiture
    Il voit les ombres bleues
    Que le désir dessine
    A son front de figurine

    Pas la peine que je précise
    D’où ils viennent et ce qu’ils se disent
    C’est une histoire d’enfant
    Une histoire ordinaire
    On est tout simplement, simplement
    Un samedi soir sur la terre

    Pas la peine d’être plus précis
    Cette histoire est déjà finie
    On en ferait autant
    Si c’était à refaire
    On est tout simplement, simplement
    Un samedi soir sur la terre.

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