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Edith Piaf – L’homme à la moto – 1956

    Paroles

    Il portait des culottes, des bottes de moto
    Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
    Sa moto qui partait comme un boulet de canon
    Semait la terreur dans toute la région

    Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait
    Les ongles plein de cambouis mais sur le biceps il avait
    Un tatouage avec un coeur bleu sur la peau blême
    Et juste à l’intérieur, on lisait : Maman je t’aime

    Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou
    On la prenait en pitié, une enfant de son âge
    Car tout le monde savait bien qu’il aimait entre tout

    Sa chienne de moto bien davantage

    Il portait des culottes, des bottes de moto
    Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
    Sa moto qui partait comme un boulet de canon
    Semait la terreur dans toute la région

    Marie-Lou la pauvre fille l’implora, le supplia
    Dit :  » Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t’en vas … »
    Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement
    Dans le bruit de la machine et du tuyau d’échappement

    Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux
    Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu

    Contre une locomotive qui filait vers le midi
    Et quand on débarrassa les débris

    On trouva sa culotte, ses bottes de moto
    Son blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
    Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon
    Qui semait la terreur dans toute la région …

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