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Daniel Balavoine – Pour la femme veuve qui s’éveille – 1983

    Paroles

    Petite jaune au boulot
    Courbée l’échine
    Femme douce vit dans les nuits câlines
    En bleus de Chine
    Aux frontières de Shanghaï
    Faut bien qu’elle travaille
    Pour nourrir
    Nourrir ses fils

    Et dans le monde c’est partout pareil
    Pour la femme veuve qui s’éveille
    Comme celle de Koustanaï
    Dont l’amant n’est qu’un détail
    Mort au camp de travail
    Seul champ de bataille
    Oh inconnue
    Dont la peine insoutenable
    Est insoutenue
    Met son cœur à nu
    Fait comme une entaille
    Une entaille

    Petite noire en tempo pilait le mil
    Bébé dans le dos penchée sur une terre
    Lâche et hostile
    Fille du peuple Massaïs
    Sue à son travail
    Gardant le sourire

    Et dans le monde c’est partout pareil
    Pour la femme veuve qui s’éveille
    L’ennemi t’assaille
    Autour de toi resserre ses mailles
    Femme de Shanghaï
    Ou de Koustanaï
    Du peuple massaïs
    Veuve d’un monde qui défaille
    Rien ne peut égaler ta taille