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113 – Tonton du bled – 1999

    Paroles

    Hé tonton, les cabas ils sont trop lourds !
    Aaaahhhh, allez montez dans la voiture !
    Monte Bilal et Atmen
    Allez monte, monte
    Allez on y va, on y va
    Hey 3ami Karim
    Tonton du bled
    Pour tous les « misstmout »
    Wled el bledi

    J’voulais rester à la cité mon père m’a dit « Lé, lé, la »
    Dans c’cas-là j’ramène tous mes amis, « Lé, lé, la »
    Alors dans une semaine j’rentre à Vitry, « Lé, lé, la »
    J’irai finir mes jours là-bas « Wah, wah, wah »


    504 Break chargé, allez montez les neveux

    Juste un instant que je mette sur le toit la grosse malle bleue
    Nombreux comme une équipe de foot, voiture à ras du sol
    On est les derniers locataires qui décollent
    Le plein de gasoil et d’gazouz pour pas flancher
    Bilel va pisser le temps qu’j’fasse mon p’tit marché
    Direction l’port, deux jours le pied sur l’plancher
    Jusqu’à Marseille avec la voiture un peu penchée
    Plus 24h de bateau, je sais c’est pas un cadeau
    Mais qu’est-ce que j’vais kiffer sur la place Guidon
    À Béjaïa City du haut de ma montagne
    Avant d’rentrer fi dar, j’fais un p’tit détour par Wahran
    Vu qu’à Paris j’ai dévalisé tout Tati
    J’vais rassasier tout le village même les plus petits
    Du tissu et des bijoux pour les jeunes mariés
    Et des jouets en pagaille pour les nouveaux-nés


    J’voulais rester à la cité mon père m’a dit « Lé, lé, la »
    Dans c’cas-là j’ramène tous mes amis, « Lé, lé, la »
    Alors dans une semaine j’rentre à Vitry, « Lé, lé, la »
    J’irai finir mes jours là-bas, « Wah, wah, wah »
    J’voulais rester à la cité mon père m’a dit « Lé, lé, la »
    Dans c’cas-là j’ramène tous mes amis, « Lé, lé, la »
    Alors dans une semaine j’rentre à Vitry, « Lé, lé, la »
    J’irai finir mes jours là-bas, « Wah, wah, wah »


    J’suis sur la plage à Boulémat avec mon zinc et son derbouka
    Dans la main un verre de Selecto imitation Coca
    Une couche de Zit-Zitoun sur le corps et sur les bras
    Avec mon poste sur un fond de Zahouania
    On parle de tout et de rien, des Nike Air aux visas
    De la traversée du désert au bon couscous de Yémma
    Et mon cousin m’dit : « Karim, tetkiyef l’zetla ? »
    Il était tellement bon que j’ai jeté mon cirage en rat
    Avec 2, 3 blédards on tape la discussion
    Mahmoud n’peut pas s’empêcher dire que j’suis dans la chanson
    L’un d’eux me dit : « Moi j’t’ai pas vu fi l’tilivision »
    Et l’autre me demande : « Sa7a ta3raf Michael Jackson ? »
    Ils m’parlent trop vite et en argot d’blédard
    Je sais ce qu’ils feraient pour une poignée de dinars counard
    Le soleil se couche et tout l’monde rentre chez soi
    C’est l’heure du repas et d’l’atey pour d’autre la chicha
    J’ai passé un bon mois dans c’qu’on appelle le Tiers-Monde
    Et si j’avais assez d’oseille j’ramènerais tout l’monde
    Mais j’peux pas fermer les yeux sur c’qui s’passe vraiment
    J’dédie ce morceau aux disparus, aux enfants et aux mamans


    Et j’suis rentré à la cité en Abaya
    Content de r’voir mes potos et ma chebba
    Pendant deux semaines j’ai mangé que d’la chorba
    J’irai finir mes jours là-bas Inch’Allah


    J’voulais rester à la cité mon père m’a dit « Lé, lé, la »
    Dans c’cas-là j’ramène tous mes amis, « Lé, lé, la »
    Alors dans une semaine j’rentre à Vitry, « Lé, lé, la »
    J’irai finir mes jours là-bas « Wah, wah, wah »
    J’voulais rester à la cité mon père m’a dit « Lé, lé, la »
    Dans c’cas-là j’ramène tous mes amis, « Lé, lé, la »
    Alors dans une semaine j’rentre à Vitry, « Lé, lé, la »
    J’irai finir mes jours là-bas « Wah, wah, wah »


    S’te-plaît, vas-y laisse-moi ramener mon scooter (lé, lé, la)
    Bon dans c’cas là, j’ramène mon trois quarts alors (lé, lé, la)
    Bon alors, j’prends tous mes CD et toutes mes cassettes (lé, lé, la)
    Bon, bon j’prends rien alors (wah, wah, wah)
    Bon, j’me fais la boule au moins avant d’partir (lé, lé, la)
    J’ramène la Playstation (lé, lé, la)
    Bon, la télé du salon au moins (lé, lé, la)
    Tu crois qu’j’vais aller là-bas pour m’marier ou quoi (wah, wah, wah)

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